dimanche 24 mai 2015

Xterra Portugal - Mai 2015

La course a lieu le samedi. Dimanche doit être le jour du seigneur (90% de cathos ça fait rêver tous les intégristes de la messe en latin et autres gros racistes de France et de Navarre). Ça me change tout dans ma planification ce truc. Pas l'habitude. Je plaisante.

Le petit "plus" pour le départ et l'arrivée en VTT


Un parc vélo 100% naturel, en bois, le top

Départ à 14h. Ils veulent vraiment nous voir tomber comme des mouches. Il est prévu 35 degré pour le jour J. Soit le jour le plus chaud de l'année selon les locaux.

Ça chauffe Marcel

Bonne Nouvelle, combi interdite... Perso, je m'en moque. Avec ou sans, je ne sortirais pas devant, loin s'en faut. Bizarrement la température de la mare était à 19,5 le jour du brief (à J-1) et à 24 le D day...

Faut sauter là ?
Départ dans l'eau pour 2 boucles de 750m, sortie entre les 2 tours, plongeon d'une barge de l'armée et rebelote. L'environnement aqueux (phrasé "Education Nationale) n'est pas le point fort de cette épreuve. Mais on n'est pas venu pour cela.

La procédure de départ, dans l'eau, est un peu cafouilleuse. Les nageurs avancent et ne veulent plus reculer entre les 2 bouées matérialisant la ligne de départ. Classique. C'est parti et je me retrouve dans un mauvais paquet. Je n'avance pas terrible.  


A droite ou à gauche, je ne suis déjà plus serin

Le 2ème tour sera plus "percutant" mais le temps final pas bon. Mes repères par rapport à la concurrence sont mauvais...


 
C'est qui cette masse ?
Vite, mon VTT! J'attends avec impatience cette partie de la course. Ce parcours me plait malgré l'AR bien flat. Pas grave. J'attrape un bon groupe qui va vite exploser. Le mec de devant appuie vraiment fort et je me fais décramponner dès la 2ème bosse.


Un peu de fun

 
Mais les sensations sont là avec un matos bien réglé et des pneus à la bonne pression. Je grimpe 90% des bosses sans poser un pied à terre. J'en ai comptabilisé 14 mais je suis bien incapable de les compter.Je passe bien mieux qu'en reco (avec le boss Nico Lebrun et Benoit Recouvreur). Je rattrape pas mal de monde notamment des filles "pros". Toujours ça de pris.

Le mec qui m'avait lâché au début passe aussi à la casserole. Je ne fléchis pas pendant ces 15 km de up and down. Les puls. sont au top. Bon feeling pour l'instant. Le parcours est génial, technique et beau! Qlq petites descentes à fond dans les eucalyptus me font penser aux vidéos de Cape Epic. Tout simplement génial. Je fais du XTERRA pour ça! Fabien combaluzier, nouveau pote frenchie aura la même réflexion : c'est l'Afrique du Sud par moment!

Il fait chaud!

Toutes les bonnes choses ont une fin. Retour sur le plat. Je suis avec un français qui a l'air de rouler fort. On fait des relais. On rattrape 2 coureurs dont Benoit, (re)nouveau pote qui nage comme une torpille. Il m'a mis 5' en natation mais je le vois là devant moi. Oh yeah. Une petite tape pour qu'il se greffe au groupe mais un pb l'empêche de recoller. Je le reverrais en cap...

Nous sommes 3 français à rouler et je me sens vraiment bien maintenant. Un des mecs lâche. Sur le plat c'est bizarre. J'apprendrai à posteriori qu'il a crevé. Nous finissons à 2.

Dans le parc, il n'y a pas bc de vélos. J'ai pêté le chrono... Même temps que Katrin Muller (championne du Monde en titre et vainqueur de l'épreuve). Pas mal bouli.

Pas de photo de la transition, ma femme ne m'attendait pas si tôt.... mdr
Dernière transition avec la cap. Je ne pars pas vite et me dis que ça va venir. Il fait chaud et la route est longue (11km de plat ou presque). Le Français qui était avec moi sur le vtt est déjà parti. Mon rythme est faible. Je vais passer mon temps à voir passer des coureurs. Une habitude.

Benoit embraye fort

Benoit me passe au bout de 4km environ mais l'hémorragie aura lieu vers le 8e. J'ai quand même roulé assez fort pour mettre des minutes à mes poursuivants... Mais mon rythme est toujours aussi lent. Je vais finir par voir passer du monde. Et notamment le 1er de ma catégorie à qui j'ai mis une mine énorme en VTT. Mais le triathlon, c'est 3 épreuves et j'avoue que je suis scotché en cap.

La course est vraiment longue et la chaleur ne facilite pas la chose. Vivement la fin, je donne ce que j'ai dans le réservoir mais il est vide! Sec le gars.

Oh hisse la saucisse
Après avoir couru dans le village inondé de soleil (pas un spectateur), enfin la ligne d'arrivée . Chemin de croix, amen. Cuit. Ça a vraiment été difficile. Je ne serais pas le seul à le penser. Pas besoin d'être à Xonrupt pour se mettre la misère. Même si sur le papier ça semblait easy, avec ses 38 bornes de VTT (750m de déniv) et ses 11 bornes de cap, le Xterra Portugal est vraiment une épreuve de costauds. 

En fin de vie
Je finis 2e AG en posant 1er après le vtt. Un jour je serais grand. Temps final de 3h40. C'est long. J'ai perdu presque 1' par km de cap! On zappera le podium pour cause de grosse faim. Dommage Eliane mais l'heure c'est l'heure et là les Portugais ils nous l'ont fait à l'Italienne.... Merci Jaime Rosa, l'organisateur pour cette belle épreuve. Adeus.

Ouais j'ai adoré cette épreuve, ouais on n'a pas besoin de grimper 800m d'un coup pour se faire plaisir, ouais cette épreuve mérite le détour, ouais je reviendrais finir le travail!

Chez les pros
Ruben Ruzafa a mis tout le monde d'accord. Sur un parcours aussi technique en VTT, personne ne peut le suivre. Et en cap il assure. Intouchable.
François Carloni fait 2. Il est aussi super super fort en VTT. Tous les Varois le savent! Il fait vraiment un festival derrière Ruben. Bravo quelle perf.
Yeray Luxem vient mourir à la 3eme place. Le Belge est costaud en cap et en VTT. Yeray est vraiment un athlète tout terrain. Bon partout.
Roger Serrano, le meilleur nageur du coin, espagnol de son état, réussit aussi une très belle course. Vu son jeune âge et sa marge de progression, certains peuvent s’inquiéter.
Hector Guerra, spanish de retour sur le circuit après avoir écopé d'une mise à l'écart pour avoir mangé des pissenlits et autres champignons non autorisés... No comment.
Nicolas Fernandez, 2e français de la course et 6e, super triathlète sur route, présenté comme le challenger de Ruzafa après sa victoire à Malte... A-t-il raté sa course ? Franchement, ici, il n'avait aucune chance.Il fallait être un vrai vététiste comme les 2 premiers pour espérer l'emporter.
Fabien Combaluzier, frenchie aussi, fait 9e et meilleur temps en cap. Quand tu le vois courir tu comprends de suite que l'on n'est pas tous fait pareil...
Jan Pyot, Suisse et talentueux triathlète rate sa course et finit 14e. Pas sa place. Un des coureurs les plus sympas du circuit.


Fabien, il ne court pas, il vole

Katrin Muller survole les débats, trop forte en natation et cap.
Elena Erbenova roule fort mais ne peut combler les écarts à pied. Belle perf cependant.
Brigitta Poor finit 3e, bien derrière les 2 premières. Elle est une classe en dessous. 
Morgane Rioux, française finit 4e après une belle course à pied. Un peu loin des top gun quand même.

Chez les potes
Benoit fait une natation de dingue, à son niveau cependant, un VTT en dedans et une bonne cap qui lui permet de finir 2ème AG
Francis Perry fait une belle course sans faiblesse et termine 3ème de sa catégorie. Il me double à 2 km de la fin, le chacal. 3ème AG

Les médailles m'ont toujours laissé de marbre, celle-ci ne m'a pas laissé de bois!



Portugal le retour - Mai 2015

Golega Golega. Nous sommes au Portugal, ma femme et moi pour un petit voyage agrémenté, of course, d'une épreuve de triathlon sous la bannière Xterra.

Ça va chauffer

Ce pays, je l'adore depuis que j'y ai mis les pieds pour la première fois en 1986. Ça date un peu... A l'époque mon esprit était légèrement perturbé par le waveriding. La planche et le surf illuminaient mes jours et mes nuits. Non stop. Fatiguant pour mes parents et mon entourage (déjà)!

Et quoi de mieux pour un étudiant "beach boy" que de se rendre à la Mecque européenne du "waveriding" à Guincho-Portugal ? Nettement moins cher qu’Hawaï et vraiment de top conditions estivales.

Guincho, spot de fous, love it

J'ai donc passé un certain nombre d'été à surfer le matin, windsurfer l'après-midi sur le spot de Guincho et à faire la teuf le soir à Cascais. Planning assez binaire, petit déjeuner, sport quasi non stop la journée et bières le soir pour se nourrir! Que du bonheur.

Par la suite, nous sommes revenus, ma femme et moi dans ce magnifique pays. Un léger break de qlq années, le temps que les enfants grandissent un peu et retour au Portugal pour faire découvrir à notre triplette les joies du surf et de la baignade dans de l'eau glacée. 

Amoureux du Portugal, mais pourquoi donc ?

Le climat, le pays
J'habite un petit paradis entre terre et mer. Honnêtement, je ne peux pas rêver mieux pour ma famille et moi-même. Mais nous adorons voyager, ne serait-ce que pour découvrir, se "cultiver", échanger et en prendre pleins les yeux. On aime le soleil, les forêts d'eucalyptus, les grandes plages, les villages croulant sous la chaleur, le ciel bleu, l'espace, la tranquilité. On a tout chez les Lusitanos.

Un avant goût de la chaleur dans les rues de Golega

Les Portugais
Le Portugais (et la Portugaise) est ultra accueillant, aimable, gentil, courtois, serviable... aucune fausse note, jamais. Vous n'aimez pas les généralités, moi non plus mais si je vous dis : le Parisien fait toujours la gueule et le Marseillais monte vite en température. Vous cernez mieux mon "analyse" ?

Le physique du Portugais... pas grand et poilu pour les mecs. On n'est pas que dans la légende (lol). Pour les femmes, on peut distinguer 2 périodes. La première où la femme est mignonne et jeune et la deuxième phase plus tardive où les mensurations évoluent. On passe du 1,30m de haut à 1,30m de large format bouteille d'Orangina. La vie est parfois ingrate. La génétique est-elle en cause, la nourriture est-elle à incriminer ? Voyons cela en détails dans la suite de notre dossier "la morue je vous la fait comment ?".


Quelle TDC à droite sur la photo!

La nourriture
On mange super bien pour super par cher. C'est  riche, rarement fin mais c'est bon! On s'est régalé presque à chaque fois. Et l'addition mamamia, super cheap. Facile, dès lors de se transformer en bonhomme Michelin. Mais comment choisir son restau ? Ben comme à chaque fois dans une ville que l'on ne connait pas, éviter le front de mer, éviter les enseignes bling bling, éviter le truc qui ressemble à la maison "bien propret", éviter les rabatteurs de rue... et tenter de trouver le boui-boui où les tables sont prises... par des locaux. Au Portugal, ça marche à 100%!

Une soupe de riz-coquillages et crustacés, tout fini!

Lisboa
Capitale de ce pays, cette ville est vraiment agréable pour les touristes que nous sommes. Les quartiers populaires et touristiques sont à l'abri de la pression "voiturière". On est peinard pour marcher dans les ruelles et prendre le tram si l'envie nous prend. Ça monte et ça descend avec le Tage en contre-bas pour bonifier le tout. Superbe.

Il est temps de passer à la suite de notre périple avec Golega comme point central de notre séjour pour une petite course entre amis puis visites rapides de monastères (l'alibi culturel), la tournée des spots de surf (Nazaré, Peniche, Guincho) puis la grande vie à Cascais et Estoril (Saint Trop Portugais). Let's go




mercredi 13 mai 2015

Cross triathlon Saint Cassien - Mai 2015

7e dossard de l'année et même pas mal. Enfin presque. Un peu rayé de la carrosserie après une belle boite mais j'ai toujours la peau douce et fraiche.... Regonfler ses pneus avant l'épreuve, c'est ballot!. Passage de gué sur du béton et hop, la boulette, la roue avant qui se barre. Ça a fait un peu de bruit et ça raye... Thierry Pelet qui était à proximité a entendu à défaut de voir...

Début d'épreuve avec la natation dans le lac de Saint Cassien. 21° mesuré par l'organisateur... 19 par la Police! Le départ est retardé de 15' au moins et je me gèle dans l'eau (start dans l'eau). On attend des retardataires... Qué blague y z'ont pas de montres les blaireaux.

C'est parti pour une grande ligne droite (600m ?) dans une eau parfaite pour nager. 2 bouées à contourner et retour au point de départ. C'est long quand on nage seul. Mon temps est moyen mais je sors avec le 7e temps (sur 7 c'est pas mal ah ah ah).

Après cet intermède aqueux, on enfourche le vtt pour un parcours de 26 km un peu remanié par rapport aux années précédentes. Signe avant coureur, je me plante de direction au premier carrefour. Et zou 3 cakes qui me passent.

Mes pneus ont trop de pression, c'est une évidence mais je n'ai pas envie de m'arrêter pour les dégonfler. Passage de gué sur du béton et paf la cascade. Glissade sur qlq mètres. Vérification rapide de la situation. Tous les voyants sont au vert. Je remets le guidon et la selle à l'endroit et repars au charbon. Mais la tête n'est plus là. A chaque virage je m'arrête... Le terrain me fait flipper avec des virages piégeux le long du lac.

De grosses montées ainsi que des descentes techniques voire très techniques ponctuent ce parcours sélectif. Les ''routiers'' ont en général du mal à l'apprivoiser. Tant mieux.

Dans la grosse montée du parcours, Greg le Marseillais me chauffe le derrière. Mais la sardine (nom de son club de tri) cale en haut de la bosse. Pour une fois...

Je pose le vélo après une petite erreur de parcours mais le balisage bien foireux sur le retour m'a permis de voir des gus "tirer" droit sur le bitume au lieu de prendre le "bon" chemin. 14e temps.

Je pars en cap sans trop de douleurs musculaires. Seul. Le mec en vtt devant moi a disparu... Je passe mon temps à chercher ma voie (plus prêt de toi mon Dieu). Comme les autres coureurs d'ailleurs sauf que je vais insister dans ma bêtise. Remonter une bosse après l'avoir descendu, aujourd'hui on rase gratis, c'est ma tournée. Quelle buse. Je finirais la course avec un triathlète bien sympa croisé lors mon erreur. Il me laissera franchir la ligne devant lui pour cause de détour imprévu. Grand Prince...

Pas une place de perdue ''à la régulière" en cap mais 2 places en plus quand même. J'ai l'impression de ne pas avoir mal couru même si le temps est pourri. Les premiers m'ont mis une valise... Dommage.

Pleins de potes, habitués du cross tri étaient présents. Sympa de retrouver des Maltais... et autres voyageurs.
Thierry Pelet dans le top 3 abandonne sur crampes, Greg Bouchet finit un peu devant moi. Et hop, one more in the bag comme dirait Chuck.

C'était une belle épreuve, snif et je lance un appel au secours : SVP messieurs les organisateurs ayez assez de bénévoles avant de vous lancer dans de telles aventures. A Hyères, pour notre "petit" triathlon LD, nous planifions plus de 150 postes...
 
Et les fesses, alouette!
En route pour de nouvelles aventures, let's have fun in Portgual!