Encore un principe qui repose sur le bon sens! Nous n'allons pas nous entraîner sur du sprint si on envisage de faire du triathlon. Oui mais non, faut aussi faire du sprint et de la vitesse et blablabla. Niet Boris.
Reprenons, nous n'allons pas baser notre entraînement sur le développement des qualités de vitesse si l'on souhaite faire une épreuve de plus de 2h. On se spécialise en fonction de ses objectifs.
HH est gaulé comme une arbalète : normal ? |
Pas gaulés pareil les gars (Vicaut, Lemaitre), pourtant ils courent aussi... |
Pour progresser, nous avons vu qu'il fallait (notamment) passer du général au spécifique. Pourquoi ? Parce que! Parce que quoi ? Parce qu'on développe d'abord toutes ses qualités pour ensuite les développer sélectivement une par une (seul moyen de progresser a partir d un certain niveau).
Pour répondre plus en détails, on peut dire que les réactions d'adaptation de l'organisme à une charge d'entraînement dépendent largement du niveau de l'athlète. Plus un athlète est de niveau élevé, plus il fera preuve d'une adaptation spécifique. Et l'inverse est aussi vrai. Plus l'athlète sera débutant, moins l'adaptation induite sera spécifique.
3 niveaux de pratique influent sur les adaptations :
1er niveau
Chez un jeune sportif, le meilleur sur une épreuve athlétique l'est souvent pour les autres épreuves. Vous ne vous êtes jamais posés la question ? Dommage Éliane. En fait, les différentes qualités physiques présentent des relations de dépendance assez importante. Le travail de développement d'un secteur physiologique aura des répercussions positives sur tous les autres!
2ème niveau
La relation de dépendance disparait. Si on travaille la vitesse, ben ça n'aura pas ou peu de retombée sur l'endurance... L'influence du développement d'une qualité sera nulle pour les autres. Il se met en place une sorte d'indépendance des qualités.
3ème niveau
Je crois, mes frères que nous en sommes là : il se crée une dépendance négative entre les différents paramètres. Le développement extrême d'une qualité physique influe négativement sur les autres facteurs. Avez-vous remarqué cher(s) triathlète(s) l'incroyable détente dont vous faites preuve ? Inférieure très certainement à votre beau frère sédentaire absolu! Et bien oui vous n'avez plus de fibres "rapides" susceptibles de vous faire décrocher la lune!
Un chercheur s'est penché sur la détente verticale de marathoniens HN. Le résultat moyen tournait autour de 20 cm de détente verticale! Mdr, ptdr, les glands! Même ma fille de 13 ans ferait mieux.
Tout ça pour souligner cette incroyable dépendance négative entre les différentes qualités physiques et l'importance de la spécificité des adaptations. Savoir ce que l'on travaille pour mieux s'adapter aux exigences de l'effort demandé.
Concluons enfin sur le fait que les adaptations sont personnelles et spécifiques. Pierre, Paul et Jacques (ou Mikeline, Adrienne et Josianne) ne réagirons pas de manière strictement identique à une charge d'entraînement.
Surcharge progressive, continuité, réversibilité, spécificité, nous touchons au cœur même du pourquoi- comment s'entraîner.
Mais ce n'est pas fini, l'hiver est encore long. D'ailleurs il n'a pas commencé!
2ème niveau
La relation de dépendance disparait. Si on travaille la vitesse, ben ça n'aura pas ou peu de retombée sur l'endurance... L'influence du développement d'une qualité sera nulle pour les autres. Il se met en place une sorte d'indépendance des qualités.
3ème niveau
Je crois, mes frères que nous en sommes là : il se crée une dépendance négative entre les différents paramètres. Le développement extrême d'une qualité physique influe négativement sur les autres facteurs. Avez-vous remarqué cher(s) triathlète(s) l'incroyable détente dont vous faites preuve ? Inférieure très certainement à votre beau frère sédentaire absolu! Et bien oui vous n'avez plus de fibres "rapides" susceptibles de vous faire décrocher la lune!
Un chercheur s'est penché sur la détente verticale de marathoniens HN. Le résultat moyen tournait autour de 20 cm de détente verticale! Mdr, ptdr, les glands! Même ma fille de 13 ans ferait mieux.
Tout ça pour souligner cette incroyable dépendance négative entre les différentes qualités physiques et l'importance de la spécificité des adaptations. Savoir ce que l'on travaille pour mieux s'adapter aux exigences de l'effort demandé.
Concluons enfin sur le fait que les adaptations sont personnelles et spécifiques. Pierre, Paul et Jacques (ou Mikeline, Adrienne et Josianne) ne réagirons pas de manière strictement identique à une charge d'entraînement.
Surcharge progressive, continuité, réversibilité, spécificité, nous touchons au cœur même du pourquoi- comment s'entraîner.
Mais ce n'est pas fini, l'hiver est encore long. D'ailleurs il n'a pas commencé!