lundi 28 avril 2014

Triathlon sprint - Saint Tropez avril 2014

Le premier triathlon de l'année. Met ta cagoule sinon t'auras les boules...  Même pas vrai, la mer est à 17 degré en ce dimanche 27 avril et nous sommes 207 (!) à vouloir nous laver dans la grande Bleue. Je deviens un habitué de St Trop, ce qui n'est pas pour me déplaire. Car au-delà du bruit et de la fureur estivale, ce village et cette presqu'ile sont magiques. 

Départ à 9h pour 750m dans une mer agitée, 20 km de vélo sur un parcours très venté et vallonné (dixit TriMax) et 5 km de cap avec une bossette. Mais pourquoi je me suis inscrit ? C'est super court, super plat et super venté....               

Boum c'est parti pour une petite séance de rodéo aquatique. Le vent de NO rentre pleine balle dans la baie. Au passage de l'unique bouée, ça bouge pas mal. Angle droit et retour au parc. Sauf que là, j'ai dû faire un angle plat. Je suis parti avec d'autres gros débiles visiter la baie. Erreur de débutant. Rageant.

A droite, on a été un peu surpris du départ...

Enchaînement difficile, 2 plombes pour enlever ma combi (j'ai grossi ?) et enfiler mes Sidi. Go Johny go pour 20 bornes. Début dans les rues de St Trop, hop hop virages et belle bosse pour se mettre en jambes. On ne la passe pas sur la plaque celle là surtout après l'eau fraiche et le vent qui piquotte. J'ai les cuisses dures et les pieds limite gelés. 

Ensuite, route des plages avec de grands bouts de droits et d'incessants petit coups de cul avant le demi tour. Du vent, de la bossette, faut envoyer pour avancer. Je fais ce que je peux et comme d'hab j'avance plutôt bien dans les bosses et "normal" sur le plat. 

Transition à chier (voir photo). J'ai toujours 2 parpaings à la place des pieds, désagréable. C'est parti pour la cap. Je n'ai pas beaucoup travailler cet aspect du triathlon, hum hum. 280 km depuis le 1er janvier... Mais finalement, en partant 24, je finis 24. 14 km/h, c'est pas terrible mais avec un peu de travail, ça va le faire!

Pas eu le temps d'enlever la deuxième chaussure... (pas de scratch)!

Les copains de club trustent les podiums et les bonnes places, meilleure cadette, meilleur cadet (8e au scratch), meilleure "vétérane", meilleur vétéran" (11e). Hyères Triathlon en force avec des places de : 8, 10, 11, 17, 24, 28, 37, 41, 42, 46, 48, 70, 81, 88, 105, 112, 118, 128, 133, 145, 151 et 161 et 2 DNF. Une armée mexicaine ce club.

Mine de rien, c'était le deuxième sprint de ma "longue" carrière et mon premier triathlon sur route depuis Cannes 2012. Et en plus j'y ai presque pris du plaisir. Pas de drafting, des gars à donf. Sympa. Perso, il me manquait juste une bonne boussole étanche...

Il est l'hor mon seignor de passer aux choses sérieuses. Enfin presque, encore une petite tentative sur route et on enchaînera par 3 courses d'hommes en cross tri ! En Mai, fais ce qu'il te plait.



lundi 14 avril 2014

Granfondo - Saint Tropez avril 2014

135 km au programme de cette cyclosportive. Inratable mais raté par tous mes copains Hyérois triathlètes. Comment peut-on rater une si belle épreuve ? Chacun ses goûts et ses couleurs mais quand même Charles Edouard, c'est déconné... Bref alone.

La journée commence de bonne heure, lever 6h pour se rendre à Saint Trop, point de départ de la course. Cette année, le grand parcours (175 km) démarre à 8h juste 5' avant notre course.

Un beau parcours de 136 km
Je suis presque devant sur la ligne, une bonne 50e de coureurs ouvrent la route à plus de 45km/h. La baie de St Trop est avalée en qlq minutes. Le peloton reste compact pendant la première petite difficulté mais s'effiloche rapidement dans la deuxième bosse. C'est dur. Le rythme est vraiment élevé. Passé ces 2 petites bosses, on longe la mer pendant qlq bornes. Une série de petits et moyens coups de cul ponctuent cette portion avant d'attaquer la première difficulté : le col du Canadel. 

Dire que je roule sur mes terres serait presque faire injure à cette route. Je connais chaque bosse comme ma poche. Fait refait, re refait... J'adore ce front de mer qui tourne, monte et descend sans cesse. C'est aussi un des endroits les plus chauds en hiver quand le soleil bastonne sur la roche. 20°C et plus assuré même en janvier.

Col du Canadel, Alain Prost est juste devant moi, je vais lui parler de Cape Epic. Il l'a fait 3 fois et a dû abandonner cette année suite à un mal de dos. Je pensais lui proposer un nouvel équipier en AFS. Mais bon, j'ai pas pu, difficile de rouler à la même allure. En bas de ce col, j'ai de bonnes sensations donc je monte et rattrape pas mal de monde. Arrivé en haut, effet kiss cool, 2e bosse à enquiller. 

Alain Prost dans ses œuvres
 Mais vlati pas mon Alain. Il envoie le pâté maintenant, je me colle à sa roue sur cette deuxième partie et on continue notre remontée jusqu'au sommet à plus de 400m. Toujours pas le temps de parler, merde... Une petite descente et on attaque une bosse sur la plaque. Bon Alain désolé va falloir que je te laisse sur cette route des Crêtes. C'est beau mais personne ne regarde la mer avec les iles d'Or au loin. La routes est tellement défoncée. Vigilance.


Vue imprenable de la route des Crêtes

Première vraie descente, yes, en avant Guigamp. Une seule personne aura la gentillesse de me suivre. Je roule comme un calu sur cette route qlq peu ravagée par les années. Bitume fatigué. Un peu de plat et c'est parti pour le col du Babaou. 

Bon, on appelle ça des cols mais c'est plutôt de jolies bosses. Je dis ça à l'attention des montagnards. On ne se tape pas l'Izoard, plutôt le Chalvet d'Embrun.

Dans le Babaou, personne ne me suit, c'est déconné, je monte tout seul et finis avec qlq gus qui accélèrent comme des débs au sommet. La descente, la descente.... à donf. La route est sèche, le bitume est  lisse, follow me old fellow. Bon un gus me suit jusqu'au bout, chapeau parce que je la connais celle-là et j'ai pris un peu de carres dans les virages.

Un petit passage à Collobrières, ravito avec des bidons, le top. Non je déconne pas de bidon, pas d'arrêt, je risque d'être light en eau. A 40 euros l'inscription, j'ai encore plus mal aux fesses... Il reste 55 bornes environ. 4 gars nous rattrapent et on embraye jusqu'à la grosse difficulté du jour : Notre Dame des Maures. Environ 35-40' de grimpette.

Sur le vif, en plein job
 Le premier virage est raide et fait mal aux jambes. Comment vais-je arriver en haut ? A priori, je ne suis pas le seul à avoir mal, ça n'avance pas très vite. Je vais passer une "bonne" montée en rattrapant pas mal de cyclos mais je ne pourrais suivre qlq grimpeurs. Je suis "tout à gauche", il doit me manquer un peu de fraicheur. Dommage.

Les 2 deniers kilomètres sont les plus dures mais ça passe et on ne va pas tarder à faire péter la descente. Ma préférée de chez préférée. Je ne sais pas qui a dessiné les courbes de cette descente du col des Fourches mais c'est un pur bonheur. En étant vraiment "couillu" on touche x2 les freins... Bon là, personne ne veut me suivre, le bitume est en tôle ondulée et modère les ardeurs des cyclistes possédant un vélo à 10000 raide comme un bout de carbone. Avec mon EXS des années 20, je n'ai pas ce souci.

Une fois en bas, y a plus grand monde. Les costauds sont loin et les mecs qui étaient avec moi sont derrière. On en prend pour 15 km de plat, faux plats. A ce petit jeu, je suis une tanche. Je monte tant bien que mal, je pense descendre correctement mais le "plat", j'y arrive pas! Il me manque une bonne centaine de watts pour espérer avancer!

Regroupement général au bout de qlq km. Nous sommes maintenant une bonne 20e à rouler jusqu'au pied de la dernière difficulté : la montée de La Garde Freinet. 6-7 km lisses et peu pentus. Mais c'est quand même super long... "Nous" partons à 8 et je m'accroche aux branches pour ne pas laisser un écart qui me serait fatal. 4 décident de nous lâcher et personne ne peut suivre. Résultat, 4 devant, 4 au milieu (nous) et le reste derrière. 

La montée sera effectué par un golgoth qui veut des relais. Je veux bien mais quand je le passe il roule aussi vite que moi... Les 2 autres font les chies culottes. Enfin le sommet, j'ai du mal à rester au contact lors des derniers mètres. Dans ma bonté, j'ai dit au golgoth que je ferais la descente.... à défaut de l'aider en montée. Je fais donc la descente qui est ultra large avec un vent bien pénible. Je fais quand même plusieurs kilos en prenant le vent. Normal. 

La fin est proche, ça relaie pas trop mal. Y en a toujours un qui se branle la nouille mais bon c'est comme ça. Ligne d'arrivée, ouf, 4h20 à un rythme soutenu (pour moi). Le cœur à 154 moyen, 171max et 11% du temps passé à 90% et plus de la FCmax. Ouais bof le cœur.

C'est fatiguant le vélo...

J'ai quand même progressé de 10 minutes par rapport à 2013. Toujours ça de gagné! 
340 km dans la semaine, allez repos lundi, non non vous êtes trop bon votre honneur.






mercredi 2 avril 2014

Raider Cap Esterel - Agay Mars 2014

90 vététistes s'étaient donnés rdv pour cette multi-épreuve de VTT au Cap Estérel dénommé "Raider Cap Esterel". Format inédit, tracés de folie, conditions météo quasi au top, on s'est régalé.

L'aire de départ à Cap Esterel
Les organisateurs, quant à eux, sont un peu déçus du nombre de participants. Ils en voulaient 300... ils en auront une poignée. Mais quantité ne rime pas forcément avec qualité. Et la qualité y avait. Absalon côté mec et Bresset côté fille. Ajouter à cela une bonne dizaine des meilleurs français et vous aurez une idée du niveau de la course.

Heureusement, j'étais là, avec qlq gus, pour fermer la course! 

Au programme
1- un prologue de 2,4 km (!) permettant de classer les coureurs pour la course "longue" du lendemain. Départ des coureurs toutes les 30".
2- une course longue (XCL) composée de 3 spéciales chronométrées de 3,7 km, 22,5km et 2,4km avec des liaisons entre chaque. A chaque spéciale, un nouveau départ est donné. Original. A l'issue de ces deux épreuves (prologue et XCL), un classement est établi pour le "vrai" cross country.
3- dernier jour, un cross country olympique (XCO) composé de 5 tours de 6 km et 190 de déniv. La moitié ou les 2/3 du peloton "tremble". Si le leader, au hasard Absalon ou Tempier, rattrape un coureur c'est retour maison... et big frustration. Ici le tour est assez court, grosso modo 20' pour les meilleurs. Glurps, ça va pas le faire!

Le prologue
2,4km à donf. On démarre sur une route bitumée en montée pour enchainer par qlq drailles, une descente sans difficulté, une bosse assez sèche et une descente sinueuse et raide pour finir. J'ai la bonne idée, mais c’est une habitude de merder avec mes vitesses dans la montée sèche... et de finir à pied. Je me fais rattraper par un gus parti 30" derrière. Pas grave, je suis très très mauvais sur cet exercice... Je reste sur ma faim, c'est un peu court leur truc.

3 groupes de niveaux sont ainsi déterminés : les A avec les pros et assimilés, les B avec les cadors locaux et les C avec les vieux cadors et les derniers.... (je suis dans le C). Chaque groupe partira le lendemain avec 5' d'écart.

Le XCL
On part par groupe sur la même montée bitumée. 3,7km avec une déniv négative et j'ai pas regardé avant, erreur! La première partie est donc montante, plate et bien large. Étant donné que je mets en général 2 plombes pour caler mes shoes, je suis comme les vaches qui regardent passer les trains. Et une fois le train passé tu transpires pour tenter de recoller. La deuxième partie est descendante en single et je n'ai plus qu'à ronger mon frein derrière les wagons-lits... Petite frustration. Pas grave, il y a 22 bornes pour tenter de se refaire.

La spéciale la plus longue est magnifique, ça démarre à bloc dans un vallon encaissé et se poursuit par une montée super longue et un single à flanc de colline. Ce sentier monte de plus en plus pour finir par de petits pierriers et autres marches bien techniques à enquiller. 

Au sommet de ce massif de l'Esterel, on domine le paysage et on aperçoit furtivement la mer. Magique mais pas le temps de regarder. On enquille la descente sur un single pas très large mais assez rapide. J'ai la bonne idée de faire une faute et de me retrouver quasi à l'envers, dans les feuillages, la chaussure coincé dans le pédalier. Je mets deux plombes à me remettre en selle. Pas grave mais à chaque fois mes copains de route me rattrapent, me dépassent... Encore un peu de plat, de bosses et une grande descente sans intérêt pour finir. J'ai fait le maximum mais je n'ai pas eu de sensations au top. Le niveau est vraiment relevé pour papich.

Dernière spéciale, j'ai la pouc pour 2,4km mais je commets encore un nombre incroyable de fautes qui me coutent à chaque fois des secondes sur mes compagnons de jeu. Misère. Pour une fois, j'ai bien enquillé la seule difficulté mais j'ai encore commis des erreurs dans la dernière descente en voulant embrasser un arbre.

Le XCO
Dans quel état se trouve-t-on après les efforts de la veille, avant-veille ? Mystère. En général, les courses à étapes me réussissent plutôt bien mais... qui sait. Bonne nouvelle, le speaker nous annonce que l'on a le droit de continuer même si on se fait rattraper, ouf. 

Top départ à donf comme d'hab. Une heure pour clipser et c'est parti. Je ne suis pas trop mal et même plutôt bien par rapport à mes petits camarades. Le parcours me plait vraiment. C'est le plus beau parcours en boucle que je connaisse. Les jambes tournent comme des horloges. Je fais des erreurs, comme d'hab mais ça roule quand même. Au fur et à mesure je gagne sur mes petits camarades. En montée, ça tourne, en descente par contre je prends cher par rapport aux mecs de mon niveau. Rageant mais au final je finirais devant mes collègues de souffrance et bien bien derrière tous les autres. J'ai "gagné" 10 places au général.

J'ai rencontré qlq triathlètes comme Jonathan Ferrié, 1er M1, vraiment costaud de chez costaud notre ex-Hyérois et Laurent Saintillan de Six-four bien balèze aussi sur son engin. A revoir avec plaisir sur les cross-tri. Et aussi François Carloni qui termine dans les 12-15 au général... lui le top gun en vtt!

Conclusion
Faire un max de technique, comme en natation...
Ne pas tenter de suivre les meilleurs en descente, c'est super dangereux!
Prendre des produits "spécial jeunesse" parce que je ne vois pas comment rouler aussi vite que les 1er M2.
Gagner au loto pour changer de vtt, marre de galérer avec mes vitesses(message subliminal pour ma femme)
Refaire des course par étapes, genre Cape Epic (message subliminal pour mes potes et la Française des jeux)
Je suis capable de rester "longtemps" dans le rouge (1/2 du temps du XCO entre 90% et 95% de la FCM)
Je finis loin mais loin dans le classement 
Le vtt, c'est un truc de dingue!