Et une course à domicile, une! Pas de voyage, pas de transport, le départ est à 500m de chez moi. Pfu trop dur.
Météo au top, le vent de la veille l'a mis en sourdine, il fait grand bleu et une chaleur bienvenue nous permet d'être habillé light dès la matinée.
La journée commence par un triathlon Découverte où le Blond se distingue en sortant 1er de l'eau (il sait toujours nager) et 4e au final... Manque un peu de condition le jeune. On ne peut pas tout faire, se déglinguer le cerveau et assurer physiquement, c'est pas possible! Petit signe avant coureur, 4 triathlètes se sont perdus dans la colline en empruntant le grand parcours de l'après-midi.
Départ prévu à 13h30. Au programme, 1,5 km de natation en 3 tours (en fait plus de 1,7), 36 km de vtt dans la colline (des perdus en feront 46...) et 9 km de trail en bord de mer.
La natation se passe dans des conditions "normales", c'est agité mais ça passe... 2 sorties sur la plage sont prévues avant de rejoindre le parc. Je ne nage pas trop mal mais j'ai déjà les jambes dures quand je cours sur la plage... Qué pasa ? On verra mon gars. 28' au total, ouch c'est long! Je sors 15.
Comme bon nombre de triathlètes, je me dis que l'épreuve commence maintenant sur le vtt. Et c'est d'autant plus vrai ici que le parcours est assez long avec des belles rampes qui cassent les jambes.
Je me fais doubler par qlq pointures (Delepine, champion du Monde AG 2013 entre autre) et rattrape qlq gus. Dès la première bifurcation "sensible", un concurrent devant moi continue tout droit avant que je ne l'appelle pour tourner à droite... Ça promet.
Les premiers kms sont un calvaire, je suis même obligé de descendre du vélo à un endroit où je passe habituellement. La journée va être longue. Je serre les dents et me dis que ça va revenir. Les jambes sont toutes dures...
Je suis dans les 6-8, deux gars me doublent et je suis incapable de suivre le rythme. Je serre encore plus les dents (elles vont finir pas tomber!) et me demande si je vais continuer. Je suis dans la souffrance totale dès que ça monte.
Dernière rampe de la première grosse bosse à plus de 20%, Delepine me passe (doucement, pas en forme le gars), il s'est lui aussi planté dans le parcours... Et dire qu'il l'a reconnu début juin! Ça (re)promet pour le classement final.
Puis, j'entends une locomotive qui souffle, vla ti pas mon Fruch qui se fait une fréquence max en haut de la bosse. Lui aussi s'est trompé en suivant Delepine. Et merde.
Au sommet du parcours à plus de 400m, je lui dis qu'il en reste une belle (bosse). Je lui mine le moral sachant qu'il ne lui reste plus beaucoup d'eau (ravito absent)... Descente à fond, je rattrape ceux qui m'avaient largué mais une ascension de 15 minutes dans la caillasse m'empêche de rester au contact. Pas les jambes, pas les jambes, circulez et souffrez en silence!
La descente des Châtaigniers, magnifique. Je suis 7e et vais le rester... |
Arrivé au parc, je descends du vélo en faisant bien attention de ne pas cramper. J'ai deux bouts de bois à la place des jambes. Jamais eu aussi mal aux jambes.
Mais dans quel état j'erre... |
Course à pied : je sais que je ne pourrais pas monter en courant les petites difficultés alors je tente de mettre un peu de rythme sur la plage. J'ai en point de mire le 9e. Je ferais la course derrière lui jusqu'à l'arrivée... Une souffrance totale sur ce parcours magnifique où je ne pourrais pas beaucoup courir...
Je cours juste pour la photo, cuit |
Je finis 8 mais le 2e de ma caté, je l'ai doublé sur le vtt donc je fais a minima 7... On ne peut jeter la pierre aux concurrents, ils ont subi.
Tranbe et Théo à bloc |
En discutant dans le parc, je peux affirmer que l'immense majorité des triathlètes s'est planté sur le parcours vtt... Par exemples : Delepine (1er 2013), Fruchard (5e 2013), Saintillan (10e en 2013), Mazetier (4e 2013) mon pote Tranbe, les copains d'Hyères triathlon... ont tous fait fausse route à un moment ou un autre.
Bilan
Un superbe site pour faire un super cross triathlon... mais raté
Un balisage inexistant et des ravitos ultra light
Une absence de bénévoles à des endroits stratégiques et dangereux
Un triathlon qui ne pourra se refaire sans une remise à plat complète de l'organisation
Perso : des jambes en bois pendant tout le tri
Une souffrance incroyable pour réussir à avancer... résultat de séances (peut-être) trop dures les jours précédents.
On apprend sur chaque course, j'ai pris une bonne claque de douleurs et vais tenter de ne pas rééditer le truc!
Sympa de voir et revoir les potes et autres concurrents amoureux du cross tri.
Heureux de voir sue tu as utilisé notre photo prise dans la descente des châtaigniers,on était là pour vous encourager
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