C'est dimanche, ouais, il pleut hoooo. Va falloir se motiver pour aller rouler. Au programme, une rando VTT de 80 km dans le Massif des Maures. Les copains sont là mais entre celui qui veut rouler "cool", celui qui va faire son petit caca, celui qui va prendre son petit café, je décide de partir seul (le stress de rentrer tard à la maison...). La journée risque malgré tout d'être longue.
Et c'est parti pour l'aventure. Pluie, un peu de vent, passage dans les nuages, brume et pas un pet de soleil, j'ai l'impression d'être sur l'île de King Kong avec cette végétation qui transpire et ces nuages accrochés à flanc de collines. Le terrain est détrempé. Sur le plat ou en montée, ça colle et la moyenne horaire prend un sale coup. Je décide de ne jamais regarder le chrono, histoire de ne pas prendre peur. Je vois quand même des 6-7 min au kilo... On ne peut pas dire qu'il y a foule sur le parcours. Au bout de 33 km, je me retrouve sur le même (premier) ravito avec des flèches indiquant le retour. Hein quoi, qué passa ? Me suis trompé sur une intersection, j'ai pris la flèche 50-80 km (retour) au lieu de la flèche 80 km...
Pas grave, je refais un tour sans me tromper (ou presque)! J'enquille mon parcours 80 avec qlq bornes en plus. Dernier ravito, il ne reste que 2 vététistes et moi! Les bénévoles sont extra et nous proposent des sandwichs, des boissons. Ils veulent même me prendre en photo, je suis bo et mon look les fait penser à un ramoneur... comprends pas. Après 7h50 de balade, 95 km et 2850m de déniv, j’atteins l'arrivée. Il ne reste plus que qlq voitures sur le parking. Dernier ou presque.
Tout au long de la journée (!), j'ai pu tester mon équilibre (précaire) sur les rochers humides, me faire flageller par la végétation (mais pourquoi j'ai pas de gants ?) et me faire chauffer les cuisses (non je ne mettrais pas pieds à terre). Mais j'ai aussi résisté au froid, à la pluie, au grizzly... Bref still alive et heureux.
Il est 17h bien tapé, je suis parti depuis 8h du matin, mon téléphone n'a plus de batterie, aïe, ça va être la fête à la maison : "t'étais où, hein t'étais où, t'as pensé à prévenir, t'as vu l'heure... "Gag.
Tout au long de la journée (!), j'ai pu tester mon équilibre (précaire) sur les rochers humides, me faire flageller par la végétation (mais pourquoi j'ai pas de gants ?) et me faire chauffer les cuisses (non je ne mettrais pas pieds à terre). Mais j'ai aussi résisté au froid, à la pluie, au grizzly... Bref still alive et heureux.
Il est 17h bien tapé, je suis parti depuis 8h du matin, mon téléphone n'a plus de batterie, aïe, ça va être la fête à la maison : "t'étais où, hein t'étais où, t'as pensé à prévenir, t'as vu l'heure... "Gag.
Bilan : même pas mal aux jambes, je suis prêt pour Cape Epic!