Pas prévu au programme cette course mais rien ne vaut le changement. Après qlq courses de vtt, une cyclospsortive. Ma dernière "apparition" sur route remonte à....2005 sur le même parcours ou presque. L’Épervier à l'époque, Granfondo maintenant, business is business. 136 km sont prévus pour cette course avec une enchaînement de bosses et de cols non-stop ou presque avec au total 2100 de déniv. Pas mal pour une course en bord de mer.
5h45 pour le réveil, dur dur pour un dimanche. Il y a les furieux de la sortie dominicale qui sont sur le vélo à 8h mais c'est pas vraiment mon cas... alors c'est dur! Le temps est pour le moins maussade, il pleut sur le trajet pour se rendre à Saint-Tropez. Arrivé sur place, la pluie a cessé mais il fait frais avec un petit vent d'Est. Veste thermique or not veste thermique, ben pas thermique, maillot, coupe-vent et brassières. Je rejoint le départ et les copains situé à qlq kms. Pas chaud quoi. Je vois même des spécialistes du vtt qui font un petit break : marre de la boue et c'est vrai que l'on en a mangé sur les épreuves de XC. Carloni et qlq membres de Saint Raph sont là. Absalon aussi fait une pause vtt.
On va attendre un bout de temps le "lâché" de cyclistes Y partent jamais à l'heure ces cyclistes et autres vététistes. Faut faire qlq chose surtout quand ça pèle. Je ne suis pas super bien placé sur la ligne. Au signal ça part fort, les premiers partis roulent comme il faut et derrière on chasse à 40-45 km/h (km1,2,3..) avant de se compacter en un gros amas qui freine, repart. La vigilance est de mise. Première bosse, ça roule toujours et le peloton commence à s'étirer.
Après qlq bosses, l’élastique casse et je me retrouve dans un deuxième paquet. Mon copain d'entraînement Michael est bien devant, un autre a déjà explosé et un troisième n'est pas loin. Difficile de rouler avec les potes. Chacun ses sensations et la route est encore longue. Col du Canadel, 1ère difficulté, on passe de 20m à quasi 400m d'altitude en une petite dizaine de km. Pas très dur, revêtement idéal dans un premier temps et râpe à fromage pour finir sur cette magnifique route des crêtes.
Un peu de répit avec une première grande descente, je me régale avant d'entamer le Babaou, deuxième difficulté. 20 min d'efforts bien gérées avant de basculer sur Collobrières. Encore une belle descente, je tire, étire un peloton dans la descente. Combien de fois je l'ai monté-descendu celui-là ??? Il faut néanmoins faire attention, la route est humide et la mousse a même pris place dans certains virages. Trop d'eau cette hiver!
Collobrières, synonyme de big bosse! On passe de 150m à 650m environ. Il y a un peu de pourcentage dans cette fameuse bosse de Notre Dame. Notamment sur les derniers kilos, pas sympa le truc. Ça passe, ouf. On poursuit par une descente que l'on peut qualifier de mauvaise, enrobé à gros grains, trous, plaques lisses, tôles ondulées... la totale. N'empêche, je prends un pied total et descends comme un furax. Je passe nombre de coureurs qui ne m'ont pas attendu dans la montée (!) et leur met une pile. Un petit peloton existait dans la montée mais a complètement disparu dans la descente. Résultat, on se retrouve à 2 en bas. Qlq coureurs sont devant, on ne les rattrapera pas sur ces 15 km de "presque" plat. J'en profiterai pour voir Absalon à "l'agonie" et Carloni juste devant à l'attendre. Je me suis vengé (gag), Absalon ne me mettra pas un tour!
Par contre un peloton emmené par un Golgoth (qui avait crevé) nous rattrape, oulala ça roule. Heureusement que ça ne monte pas, je suis à la limite de la rupture. Dernière bosse, un billard nous mène jusqu'à La Garde Freinet. Je suis trop juste pour suivre le peloton. Bon ben on va gérer le crise et essayer de s'accrocher à ceux qui passent. C'est long cette dernière montée mais on y arrive. Bascule vers l'arrivée située à 20 km. Je ne sais pas comment est le relief de cette dernière partie. Je rejoints dans la descente 3 gus dont mon poto Michael qui a dû prendre cher dans cette dernière bosse.
On va rouler en version "cyclo" jusqu'à la ligne, personne ne souhaite mettre les watts, même pas de sprint à l'arrivée. Dommage pour la fin, j'aurais pu gagner qlq min et qlq places en roulant "sérieusement".
Bilan : 4h29 de selle à 31 km/h de moyenne. En cette période d'entraînement quanti-quali, j'ai la sensation d'avoir pas trop mal géré le truc. A refaire l'année prochaine.
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