D day, le départ est prévu à 10h.
J’adore, ça me permet de petit déjeuner tranquillou et d’aller sur le site
peinard. Je suis à 1,5km du départ. Idéalement placé pour m’échauffer 5’ en
vélo… Je suis vraisemblablement dans les derniers à m’installer mais pas de
stress, le parc n’est pas très grand. Nous sommes une bonne 100e. Le temps semble idéal, ciel azur mais déjà du
vent.
Petit échauffement dans la Grande
Bleue, l’eau est nettement meilleure que la semaine dernière à Six-four.
Attention départ imminent sous l’arche, je me positionne devant avec Nathanael
à ma droite (super nageur) et Nico Lebrun juste à côté. Je n’ai pas le même
niveau mais je me dis que les autres non plus ! Cette année, je suis à
l’aise avec ma natation alors je ne vais pas me faire chmire à partir derrière.
2 tours de 750m avec une sortie à
l’Australienne. Le début est légèrement mouvementé mais dès la 1ere bouée, tout
le monde trouve sa place. La version courte distance partira après nous et
malheureusement nous rattraperons les attardés lors de notre deuxième tour. Dur
de nager entre des brasseurs… Je sors, à priori 10 ou 12, selon les pointages
de ma blonde (en fait 6e). J’ai l’impression d’avoir bien nagé. Content, les 1ers ne sont
pas à des années lumières même si Nath met une pile à tout le monde. Quel
talent !
Le vtt (32km environ) débute par la traversée de
la pinède et ensuite de la route pour prendre de l’altitude. Comme d’hab, je me fais
manger par qlq individus. Pas grave, la 1ere bosse est longue et par endroit
très raide. Le terrain est archi sec, à croire qu’il n’a pas plu cet hiver.
L’adhérence est franchement limite par endroit. Le sable est présent dans les
chemins. Vigilance, vigilance.
Au fur et à mesure de la bosse,
je trouve mon rythme et mange les furieux partis trop vite. Descente bitumée
puis descente mi-bitume mi gravier pour attaquer la partie la plus intéressante
sur la presqu’île. Les chemins se partagent alors entre le parcours long et
court. Tous les vététistes proches de moi bifurquent sur le court, je me
retrouve tout seul, personne devant, personne derrière.
Pas grave, je finis par voir qlq
zigues devant et m’accroche pour revenir dessus. Raidars, drailles moyennement
techniques, cette partie de la course me plait. Je cours lors des portages,
j’essaie d’aller « vite ». Arrivé au demi tour, on enchaîne par de
larges chemins de terre avec un vent de face et de côté assez perturbant. Je
gère la crise avant d’entamer une deuxième boucle sur cette presqu’île non sans
me tromper et « perdre » ma roue arrière. Pas la première fois que
cela m’arrive. Bizarre, bizarre, vous
avez dit bizarre ? Ensuite il faut remonter la première grosse bosse sur
l’autre versant.
Cette montée sera à 50% sur du
bitume avec toujours ce fameux vent de face. Mes heures de vélo de route me
permettent, je pense de tenir le choc… je gère donc cette bosse aux
pourcentages modérées. Sauf que last but not least, y a encore une bobosse
assez raide. Ca passera tellement bien que je ne reverrais plus mes
poursuivants. La suite sera plus facile avec cependant qlq relances bien fatigantes
et surtout une descente technique où j’aurais la bonne idée de m’étaler. Mis à
part cette erreur, j’effectuerai une descente « propre » et rapide.
Transition moyenne où mes
semelles de chaussures de course à pied ont la bonne idée de se mettre en
chiffon. La droite et la gauche se rebellent. Tant pis, je pars avec des
chiffons ! Je ne connais absolument pas le parcours. Le début est assez
infernal, sable, sable, sable, je me dis ça va être long. Bingo, une dune à
gravir et à redescendre pour traverser un cours d’eau. 1,50 au plus profond. Je
pense à Nath qui mesure 1,10 il a dû nager ! Après, heureusement on aborde
une partie plane et « solide ». Je commence à rattraper des gars (du
long ou du court ?). Je suis dans le pâté question course. J’ai alors la
bonne idée d’avaler un insecte qui me pique dans la gorge. Sachant que j’ai une
fâcheuse tendance à enfler, je me mets les doigts dans la bouche pour vomir.
Amis poètes bonjour ! Rien ne sort mais je me dis que mon suc gastrique a
dû sérieusement attaquer la bête. Bon je continue et reprend mon rythme…
Embranchement parcours long et
court, enfin on va pouvoir se compter. Je croise un gars (pas Nico qui est
forcément devant), deux, trois puis plus personne ou presque avant le
demi-tour. Je suis tellement concentré sur mes appuis que je ne compte pas et
en fait je m’en fous, je gère mon allure et ma direction. C’est un vrai chemin de douaniers. Arrivé à proximité du
demi tour, je croise Nath qui me balance « t’es déjà là toi ! ».
Ben ché pas, faut croire. Le retour sera plaisant pendant qlq km, du trail
technique puis retour sur la plage… de galets, vent de face ! Pas terrible
le truc, j’en profite pour doubler 2 italiens et me rapprocher du Fruch au
classement. Il est loin du coup personne devant, personne derrière, j’ai déjà la tête à la semaine suivante.
J’arrive en 3h19 à 2 min de Nath.
Du jamais vu, l’année dernière il me mettait 20’ ! A part ça, je n’ai
jamais été dans le dur. Une course que je n’ai pas subi mais apprécié. Le top
quoi. Avec un classement qui a peu bougé, 6e en
natation, 13e temps en vélo, 6e temps en cap et 6e à l’arrivée. Steeve fera aussi
une bonne course ainsi que Michaël, mon pote d’entraînement vélo qui se met
avec bonheur au triathlon.
Il y aura 2 podiums masculin, un
scratch (premier Nico Lebrun) et un vétéran (premier Nico Lebrun) avec moi en 3e
(et 1er V2). Nuls les
podiums ! Nath 3e senior ne sera pas félicité…
Seul (gros) bémol, une douleur
qui réapparaît au tendon d’Achille après la course. Là j’ai peur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire