samedi 21 décembre 2013

4- La spécificité des adaptations

Encore un principe qui repose sur le bon sens! Nous n'allons pas nous entraîner sur du sprint si on envisage de faire du triathlon. Oui mais non, faut aussi faire du sprint et de la vitesse et blablabla. Niet Boris. 

Reprenons, nous n'allons pas baser notre entraînement sur le développement des qualités de vitesse si l'on souhaite faire une épreuve de plus de 2h. On se spécialise en fonction de ses objectifs. 

HH est gaulé comme une arbalète : normal ?
 
Pas gaulés pareil les gars (Vicaut, Lemaitre), pourtant ils courent aussi...

Pour progresser, nous avons vu qu'il fallait (notamment) passer du général au spécifique. Pourquoi ? Parce que! Parce que quoi ? Parce qu'on développe d'abord toutes ses qualités pour ensuite les développer sélectivement une par une (seul moyen de progresser a partir d un certain niveau).

Pour répondre plus en détails, on peut dire que les réactions d'adaptation de l'organisme à une charge d'entraînement dépendent largement du niveau de l'athlète. Plus un athlète est de niveau élevé, plus il fera preuve d'une adaptation spécifique. Et l'inverse est aussi vrai. Plus l'athlète sera débutant, moins l'adaptation induite sera spécifique.

3 niveaux de pratique influent sur les adaptations :

1er niveau
Chez un jeune sportif, le meilleur sur une épreuve athlétique l'est souvent pour les autres épreuves. Vous ne vous êtes jamais posés la question ? Dommage Éliane. En fait, les différentes qualités physiques présentent  des relations de dépendance assez importante. Le travail de développement d'un secteur physiologique aura des répercussions positives sur tous les autres!

2ème niveau
La relation de dépendance disparait. Si on travaille la vitesse, ben ça n'aura pas ou peu de retombée sur l'endurance... L'influence du développement d'une qualité sera nulle pour les autres. Il se met en place une sorte d'indépendance des qualités. 

3ème niveau
Je crois, mes frères que nous en sommes là : il se crée une dépendance négative entre les différents paramètres. Le développement extrême d'une qualité physique influe négativement sur les autres facteurs. Avez-vous remarqué cher(s) triathlète(s) l'incroyable détente dont vous faites preuve ? Inférieure très certainement à votre beau frère sédentaire absolu! Et bien oui vous n'avez plus de fibres "rapides" susceptibles de vous faire décrocher la lune!




Un chercheur s'est penché sur la détente verticale de marathoniens HN. Le résultat moyen tournait autour de 20 cm de détente verticale! Mdr, ptdr, les glands! Même ma fille de 13 ans ferait mieux.

Tout ça pour souligner cette incroyable dépendance négative entre les différentes qualités physiques et l'importance de la spécificité des adaptations. Savoir ce que l'on travaille pour mieux s'adapter aux exigences de l'effort demandé.

Concluons enfin sur le fait que les adaptations sont personnelles et spécifiques. Pierre, Paul et Jacques (ou Mikeline, Adrienne et Josianne) ne réagirons pas de manière strictement identique à une charge d'entraînement.

Surcharge progressive, continuité, réversibilité, spécificité, nous touchons au cœur même du pourquoi- comment s'entraîner. 

Mais ce n'est pas fini, l'hiver est encore long. D'ailleurs il n'a pas commencé!

lundi 16 décembre 2013

L'écologie ça suffit!

J'ai un bilan carbone tout pourri, je roule en diesel et je ne crois pas à la décroissance mais à une autre croissance. Je ne suis pas un ayatollah écolo : ni membre d'une association, ni militant d'un parti.  Et je n'achète pas que du bio! Mais je suis juste concerné par le sujet et consterné par le manque d'informations.

Alors avec mes petits bras musclés et mon clavier azerty, je vais tenter de vous exposer qlq infos qui peuvent faire réfléchir.  

Comme le disait un petit monsieur avec pleins de pouvoirs : "casse toi pauv' con...", oups me suis trompé de cassettes, il disait plutôt à propos de l'écologie "ça commence à bien faire..."

Et bien j'en peux plus d'entendre ce type de propos ou plutôt l’absence de propos écolo. L'écologie, au même titre que la justice, le social, le travail, la sécurité, l'équité, la famille... devrait faire partie de nos préoccupations majeures. Les Politiques l'ont oublié, préférant stigmatiser l'étranger, responsable de tous nos maux. Mais s'il y a bien un truc qui va nous péter à la tronche dans pas longtemps, ça ne sera pas une bombe installée par un barbu...

On peut se sentir concerné, consterné ou indifférent à l'écologie mais s'il y a bien une chose de tangible, c'est qu'on est tous dans le...caca! Et même si 99% de mes potes sportifs se carrent de l'écologie comme de leur premier vélo à cale pied. Il faut en parler haut et fort.

L'écologie, c'est la science des conditions d'existence. Là on a tout dit ou presque. L'écologie c'est l'Homme et son Milieu! Point barre.

Des infos qui font frémir...

C'est arrivé près de chez vous
En France, les cancers ont progressé de 88% entre 1980 et 2005! Mais la population vieillit, c'est normal mon brave monsieur... sauf que grosso modo 2 cancers sur 3 sont liés à l'environnement. Pas génétique (des études sur des 10e de milliers de jumeaux le prouvent) ENVIRONNEMENTALE la cause! 
Pour le cancer du sein, la part liée à l'environnement est de 73%, pour la prostate de 58% et pour le colon-rectum 63%! 
Ne changeons rien, tout baigne. Pour ma part, en tant qu'homme j'éviterai la Bretagne, le cancer de la prostate y est une spécialité locale, comme la crêpe. Si ce territoire était un pays, ce serait le premier au monde pour le développement de cette maladie. Heureusement les nitrates (spécialité porcine) et autres pesticides ont fortement diminué dans cette région (source officielle)... Les algues vertes (friandes de nitrates) en sont la preuve! Ni voyez donc aucun lien de causalité. 

L'écologie verte, ça suffit!


Le vert est une jolie couleur sur les plages bretonnes

Boire Naples et mourir! 
Phrase célèbre (de Goethe) détournée par un repenti de la Camorra... Y z'ont de l'humour ces mafiosi! De l'humour peut-être, de l'humour noir surement. Si vous avez la bonne idée d'aller à Naples l'été prochain, buvez bio.... en bouteille quoi! 
L'armée américaine installée dans le coin a lancé une étude (sous la pression de ses soldats) sur les effets nocifs des décharges sauvages. Édifiant le truc. En gros, il est fortement conseillé d'utiliser de l'eau minérale pour boire, cuisiner, se brosser les dents..., de dormir à l'étage, de ne pas aller dans des parkings souterrains ou des caves... de ne résider au maximum que 6 ans sur place...Ça fait rêver non ? Et pourtant c'est à une heure d'avion de chez nous...
Qu'a-t-on trouvé dans les sols et l'eau : pêle-mêle du PCE (solvant industriel), de la dioxine, du cuivre, du plomb, de l'uranuim (!) à des doses "effrayantes" pour reprendre les termes de l'étude. 
Et oui, on a même aperçu des convois de déchets radioactifs en provenance d'Allemagne. Business du traitement des déchets... Et à Marseille il se passe quoi ?

L'écologie environnementale, ça suffit!


Région de Campanile (Naples)

Delicioso verduras!
Les légumes d'Espagne.., hum ce délicieux fumée provenant d'une tomate élevée sous les serres Andalouses. "Ben j'sens rin, c'est ti normaleuu ?"
Quelle catastrophe écologique, sanitaire et humaine (les maghrébins qui bossent dans ces serres sont des esclaves)! L'exemple d'une exploitation maraichère de 40000m carrés de serres à côté d'Almeria est à vomir. Le sol est pollué d'herbicides, fongicides et engrais. L'eau nécessaire à ce délire est acheminée sur des 10e de kms... parce que l'on se trouve dans un désert! 
Mais les aliments que vous achetez dans votre supermarket sont nickels et pas chers. Sauf que... c'est tellement pas nickel et pas cher qu'il faut que l'on arrête de bouffer ces cochonneries! L'Espagne, la Pologne, la Hollande... ne sont pas les seuls pays à produire de la bouse de légumes. La France est aussi en bonne place.

A titre d'infos, les légumes bio concentrent x10 de pesticides en moins. Pesticides, dont certains, soit dit en passant sont de gros perturbateurs du système endocrinien (les hormones). Les cancers les plus fréquents dans les pays riches comme le notre sont ceux de la prostate et du sein. Ils sont hormono-dépendants. Circulez y a rien à voir.

L'écologie alimentaire ça suffit!

Océan de serres en plastique à Almeria

Paris sera toujours Paris!
Oui mais avec un masque à gaz alors. Les particules fines qui proviennent notamment des activités humaines sont une plaie des temps modernes. Les mégapoles n'échappent pas aux pollutions atmosphériques dont font partie les particules fines. Petite digression, savez-vous qu'en Chine dans certaines villes industrielles, les habitants ne voient plus le soleil pendant plusieurs jours... à cause de la pollution atmosphérique. C'est déjà demain... et Paris, Lyon ou Marseille subiront bientôt le même sort. 
Les particules fines sont produites par : l'industrie de l'énergie, l'utilisation d'engrais, les transports (avec la combustion du diesel). Conséquences sanitaires : bronchite chronique, asthme, cancer du poumon, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde ou encore problèmes placentaires... 
A vos souhaits

L'écologie gazeuse ça suffit!

Chouette non ?

Un dîner presque parfait!
La malbouffe, ce pourrait être un roman, tellement il y a à dire sur le sujet. L'industrie alimentaire est avec les industries pétrochimiques au top du palmarès des agressions à l'homme et à l'environnement. Alors je vais faire court. Pour la première fois dans l'histoire de l'univers, roulement de tambours... la génération N+1 a vu son espérance de vie inférieure à la génération N!
Hein koua, ki, où pas compris? Aux États Unis d'Amérique, dans la banlieue de Chicago, des adultes ont vu leur espérance de vie inférieure à celle de leur parents! En cause : une malbouffe responsable d'obésité et de tout le bazar qui va avec. 
Plus de fruits et légumes (même pas bio...), des plats préparés (la cata), de la pizza, du coca, des hamburgers ont touché une génération précaire incapable d'acheter autre chose (financièrement) et culturellement (on ne sait plus cuisiner) que des aliments trop gras et trop riches... 

L'écologie pour tous, ça suffit!

Happy hour à Shangaï, miam
Petite anecdote, je vais au Mac Do... une fois par an et il se trouve que c'était un samedi soir avec l'équipe de basket de ma fille. Et j'ai halluciné : que des adultes avec leur bambin de 2-3-5 ans en train de bouffer cette merde en barre. Mais sauvez-vous, l'éducation à la nourriture, c'est pas ça! Tiens mon fils reprend un peu de Creutzfeldt-Jacob, tu l'as déjà ben prend un petit cholestérol pour commencer... Un bon film à la maison avec hamburgers fait soi-même merde!


C'est de la merde mais tout le monde adore...

Je pêche, tu pêches ils chalutent!
Quel beau moment républicain, la droite et la gauche françaises réunies pour défendre la pêche par chalutage en eau profonde auprès du Parlement européen. A vomir. Lisez ce blog sous forme de BD : http://www.penelope-jolicoeur.com/. Édifiant. 
Mais comment a-t-on pu en arriver là ? Figurez-vous que M. Cuvillier, Ministre des Transports, de la mer et de la pêche est aussi conseiller municipal de Boulogne sur mer, haut lieu du chalutage français... et qu'il se présente en mars aux Municipales de Boulogne....
Le chalutage en eau profonde correspond ni plus ni moins à une déforestation de très grande ampleur. Mais on voit rien, on s'en fout c'est sous l'eau. Sauf que quand y aura plus rien dessous, y aura plus rien dessus et on finira par manger des poissons carrés à base de farine animale. Oups excusez-moi mes propos ont dépassé ma pensée...

L'écologie marine, ça suffit!

Blog de Pénélope Bagieu... énorme

J'aurais pu vous parler de Bhopal, Tchernobyl, de la mer d'Aral (y en a plus!), des nuages de poussières en Chine, de la disparition des abeilles, du gaz de schiste, du sable bitumeux, des marées noires, de la couche d'ozone ou encore du dérèglement climatique mais... c’est loin tout ça. 

Malheureusement, c'est pas si loin et les risques écologiques majeurs du XXIe siècle sont déjà là, présents, pour la plupart invisibles, inodores, incolores... Mais tout est là sous nos yeux pour le grand show et on fonce. Jusqu'à quand ?

Je vous laisse,je dois acheter le dernier Iphone. Soit dit en passant pleins de composés non recyclables et de terres rares que nos amis Chinois prospectent à fond... Une nouvelle guerre écologique en perspective.

Trêve de plaisanterie, je suis comme tout un chacun pétri de contradictions consuméristes et écolo. Pas de discours moralisateur dans mes propos, juste l'envie de transmettre aux jeunes (et aux moins jeunes) l'importance d'une bonne alimentation et d'une hygiène de vie respectueuse. Respect de soi, des autres et de notre environnement, basta.

Changez rien, changez tout! Faites passer



samedi 7 décembre 2013

3- La réversibilité des adaptations

On attaque le troisième chapitre des principes généraux de l'entraînement : la réversibilité des adaptations.

Nous savons déjà qu'il convient de s'entraîner progressivement et de manière continue. Ce qui exclut toute interruption injustifiée (le mot de la maitresse ne fonctionne pas) et de limiter au max la coupure des vacances (sportives) en raison de la réversibilité des adaptations.  

Ce principe de réversibilité est en quelque sorte le corollaire du précédent (continuité) qui prouve la plasticité de l'organisme. Et vous allez voir : ça craint!

Adaptation a court terme : réversible en 2.2. 
Exemple :  le cœur bat plus vite lors d'un effort et il retourne à ses valeurs de repos au bout d'un temps +/- long.
Adaptations à long terme : alors là on est dans la panade! L'hétérochronicité des adaptations (vu dans le 2-) est aussi valable pour le principe de réversibilité.
Exemple : arrêt de l'entrainement après un cycle en endurance aérobie : regardez le travail, c'est pas joli, joli

                         valeurs initiales             Après 3S d'arrêt                    Après 12S d'arrêt
VO2max                  62                               -8%                                           -18%
FCmax                   186                              +4%                                           +5%
VES                       155                              -10%                                          -17%
Glycogène            114                               -8%                                           -50%

Ce tableau est tout simplement "énorme". Why pourquoi ? Vous voyez ici l'impossibilité de parvenir au max de vos possibilités si vous vous arrêtez trop souvent. Vous êtes une chèvre des sports d'endurance (bienvenue au club), tout est (presque) là sous vos yeux!

Réversibilité des adaptations!

La VO2max (Consommation maximale d'oxygène) prend un petit coup de bambou avec moins 8% en 3 semaines, ça fait quand même grosso modo 1 à 2 km/h de moins au test VMA et cela impacte aussi toute la filière aérobie (l'endurance quoi). La VO2max est en quelque sorte la cylindrée du triathlète. Grosse cylindrée = grosse performance en endurance.
La FCmax augmente, yes enfin une bonne nouvelle, on ne va pas grimper au plafond parce que d'ailleurs au plafond on n'y va pas souvent! Mais 4% c'est pas négligeable.
Le VES (Volume d’Éjection Systolique) prend une claque. Supra important pour nous les triathlètes. Ce volume représente le sang expulsé à chaque contraction du cœur. Pour bien irriguer ses petits muscles, il faut avoir un gros VES (un gros cœur). Ce VES met des années à augmenter et perd 17% en 12 semaines d'inactivité. Pfu c'est dur.
Le Glycogène est stockée dans le foie, les muscles... Ici on mesure le stock musculaire. Pas de sollicitation du muscle = pas de stockage. Et ça décroit très très vite -50% en 12 semaines. Le glycogène est une source d'énergie indispensable au bon fonctionnement du muscle. Le glycogène se "coupe" en glucose pour les besoins de la contraction musculaire.

Heureusement, il existe des adaptations qui perdurent un peu plus longtemps... nager, pédaler sont des apprentissages qui résistent particulièrement bien au temps. Je ne parle ici que d'automatismes pas de performance.

En conclusion : ne jamais s'arrêter! 

Ça c'était avant...

J'ai trop attendu la reprise...


Pour ne pas sombrer dans le surmenage ni la démotivation, il faut modifier son approche : changer de sports, changer de pratiques, changer tout mais n'arrêter rien.

Principe suivant : la spécificité des adaptations


lundi 2 décembre 2013

Surf in the city

Le dimanche, c'est jour de repos. C'est bien connu, on se lève tard, on va déjeuner chez belle-maman, on sort de table "y fait presque nuit" et on rentre tranquillou à la maison pour préparer le dîner. Bref doucement le matin, pas trop vite l'après-midi et piano piano le soir.

Les triathlètes et autres cyclistes ont un autre rythme. Se lever à la même heure qu'en semaine voire plus tôt, enquiller la sortie de 100 bornes avé le club et rentrer pile poil à 12h pour le fameux repas familial. L'après-midi : petite sieste, balade avé la marmaille, un suppo et au lit!

Je serai plutôt tenté par la première formule, même si belle-maman habite à 800 bornes. Doucement le matin et pas trop vite l'après-midi. Le dimanche est mon jour de coupure. Pas de sport! 

Jardinage, bricolage, marché avec madame, préparation du bbq, dressage de la table, balade sur la plage et/ou petit tour en bateau rythment mes journées dominicales. 

Je déconne, on y aurait presque cru! Bon c'est vrai qu'habituellement je fais la pause "sport". Mais ce dimanche là, c'était pas possible.

Le fiston, alias le Blond devait partir aux aurores avec son pote pour surfer. Sauf que le pote a pas téléphoné, que le fiston s'est pas réveillé... Il a fallu que j'intervienne sévèrement pour mettre tout ça en marche. Checker les spots, prendre le matos et... rejoindre le bon endroit.

Gopro sur la rame, spot du Lavandou, quel dimanche!
 Première impression : y a de grosses séries, pas de vent et le spot n'est pas blindé... Échauffement sur la plage (on court pour se mettre à l'eau...), pas une minute à perdre.

Ouais ben pas top le truc, la houle est belle mais les vagues lèvent difficilement et trop près du bord. Pour se placer c'est la memer c'est la memerde. J'essaie différents endroits, j'en prends une belle de temps en temps mais bon c'est assez nul cette histoire.

Un pote sur un autre spot

Le fiston et son poto s'obstinent et vont faire une session pourrie. Pour ma part, je décide de bouger et de passer du spot sableux au spot "hard core" avec 50 cm d'eau (voire 10 cm) et un beau fond caillouteux. Et le dream comes true. Des bombes arrivent les unes à la suite des autres (j'enjolive...).

Contrairement au spot initial, le take off est tendu, l'eau est littéralement sucée par la vague, on fait du sur place avec un mur d'eau qui lève derrière. Impressionnant mais génial quand ça part. Et là faut speeder jusqu'à la sortie, en passant juste à ras du haut fond qui nous tend les bras. Si la vague ferme : direct sur le slab et ses 30 cm d'eau.

Chaud cacao, je suis en SUP et quand une série me tombe dessus j'ai du mal à m'en sortir avec tous ces cailloux qui me tendent les bras telles des sirènes attirant le marin en me disant "viens, viens fracasser ton joli paddle". Mais j'aurais la chance de prendre de superbes vagues bien grasses et bien tendues sans toucher les blocs.

Les vagues commencent à baisser et des surfeurs pointent le bout de leur nez. IL est temps de bouger. Autre spot "magique". Des vagues ultra faciles déroulent sur un tapis de roches et autres posidonies. L'eau est transparente, nous sommes 2 et je vais enquiller une bonne 15e de vagues sur plus de 120m. Fatigué de remonter au pic... je suis dans l'eau depuis plus de 5h.

Les vagues baissent aussi  et je décide de rejoindre mon spot "hard core". On ne sait jamais, sur un malentendu, les vagues peuvent revenir. Les surfeurs ont disparu, il ne reste qu'un mec et un paddle. Nous sommes 3 et allons enquiller une session de dingo pendant encore de longs longs moments...

Je sors de l'eau vers 15h. Merde j'ai oublié le repas dominical chez belle-maman... 7h à ramer sans boire ni manger, je suis cuit. Vivement lundi, le repos de début de semaine.

C'est pas la Californie, c'est le Var le 1er décembre

 Merci aux potes qui font des photos (sur d'autres spots...)!