jeudi 6 avril 2017

Cape Epic 2017 - Afrique du Sud

 Cape Epic, c'est une course de vtt de 8 jours (prologue + 7 étapes) en Afrique du Sud dans la région de Cape Town. La particularité de cette épreuve est de rassembler les meilleurs athlètes de la discipline avec les pékins moyens comme moi ! Les étapes sont longues (80 à 140 km selon les éditions), escarpées voire pentues avec un soupçon de passages techniques (pour dire que l'on fait du vtt). L'épreuve se déroule par équipe de deux (si aux différents pointages les 2 équipiers ne sont pas ensemble, ils écopent d'une pénalité de temps).  

Pendant, 8 jours, nous sommes pris en charge à 100%, on pédale vtt, on mange vtt, on dort vtt, on chie vtt (bref on ne pense et ne fait que ça). Nous dormons dans des tentes individuelles, nous mangeons le matin à 5h30 et dînons à 18h dans une énorme tente collective, nous nous reposons et discutons (espace convivial...) sous une autre grande tente, nous nous faisons masser dans une autre autre tente... l’hôpital est encore dans une autre autre autre tente (des bédouins quoi). A cela s'ajoute les tentes "atelier mécanique", les tentes des sponsors, les camping cars des richoux et des pros, les tentes de l'organisation, les mobil homes des arbitres... Et vous aurez une vague idée de cet immense barnum. En général, le camp fait 1 km de long (plus de 1300 tente pour les coureurs + 1000 tentes de bénévoles-orga + une 100e de camping cars...)

Va trouver ta tente après 6h de vtt.

Cette édition 2017 a eu comme particularité de connaitre une fenêtre météo de dingues lors des premiers jours. Rouler par 36°Celsius (pas Fahrenheit  ah ah ah) avec des pointes à 40, ça perturbe un peu l'homéostasie (à ne pas confondre avec une célèbre police est allemande, Jean legun humoriste)

Les forces en présence

Il m'aide, toujours... Les 2 cons à faire la photo "officielle"
Arthur alias le couz ou la machine.
Point fort :Une machine de puissance et d'endurance. Ça fait un cocktail qui pique. Top 40 et premier français, telle aurait pu être sa destinée. 
Petit point faible : le mental (heureusement, il n'en a pas eu besoin... de son mental)
Il a quand même connu une semaine de tourista sans en "souffrir"...  
Je ne connais pas un seul vététiste aussi fort que lui. Je ne parle pas des "pros" que j'ai pu côtoyer mais de tous mes potes de triathlon, vtt... Pas un aussi costaud que cette bestiasse. 

Arthur après la 1ère étape, screenshot de la vidéo 8 days in 8 minuts

Jérôme, alias le boulet, le couz du couz en fait. Initiateur du projet et amoureux de cette épreuve (il parle de lui, de moi quoi, à la 3e personne...).
Point fort, je le dis sans retenue aucune (c'est moi qui écrit après tout) : le mental et les loooooongues bosses !
Point faible : les montées sèches... et 4 jours à l'ouest.
On ne court pas dans la même catégorie, désolé, j'ai fait ce que j'ai pu mais... Un début de Cape Epic dans la souffrance absolue, en mode charrue avec le socle planté dans la terre. Pas le plaisir, non non non, la souffrance ultime, à regretter d'être né. Et puis les sensations sont revenues. 

Facile, as usual

Voici un résumé des différentes étapes de notre balade au soleil, mou cousin et moi dont j'ai publié ces extraits sur notre page Facebook : Cape Epic 2017 Athur et Jerome G 
Lien https://www.facebook.com/jerome83var/?ref=bookmarks. 
Vous pourrez y trouver pleins de photos et vidéos.

Prologue avalé dans la douleur. Y avait des arêtes... On n'était pas dedans. Pas grave, demain ça va fumer sur les 102 km de la 1ère étape. 178e au général.
Que dire ? Chaleur bien présente, gentille brise (après la tempête de la nuit) bosses pas absentes, jolis singles à virages relevées.... Mais mais mais, nous n'avons pas fait honneur à notre joli numéro... un suppo et au lit ! 😉






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