dimanche 20 octobre 2013

Le surentraînement 2e partie

Reprenons notre propos : le surentraînement

Vous n'avez pas lu la 1e partie, shame shame shame shame on you (if you can't dance too...). Purée j'ai le groove dans la peau, Cédric L. peut être fier de moi.

Pas grave, lisez la suite.

Le surentraînement peut pointer le bout de son nez quand.... : 
  • Charge d’entraînement excessive et récupération insuffisante (ça on sait faire)
  • Augmentation rapide du volume et/ou de l’intensité de l’entraînement (ça aussi on sait faire...)
  • Compétitions à haute intensité
  • Problèmes médicaux (rhume, infections, allergies...)
  • Problèmes alimentaires (hydratation, carences, apport énergétique insuffisant...).
  • Stress psychologique (école, travail, famille, etc.)
  • Stress environnemental inhabituel (froid extrême, chaleur, altitude, humidité, etc.)
les symptômes du surentraînement (liste non exhaustive) : 
  • Contre-performances inexpliquées (ok)
  • Blessures et infections fréquentes (ok)
  • Besoin de récupération accentué (ok)
  • Envie de dormir inhabituelle
  • Perturbations du sommeil et de l’humeur (ok)
  • Fatigue excessive (ok)
  • Jambes « lourdes » (ok)
  • Infections fréquentes (rhumes, angines, etc.)
  • Dépression (ok)
  • Perte de motivation face à l’entraînement et/ou l’effort de compétition (ok)
  • Augmentation de l’anxiété et de l’irritabilité(ok)
  • Réduction de la capacité de concentration (ok)
Vous pouvez cocher chaque ligne le cas échéant... Pour ma part, j'ai presque tout bon au quizz...

Bon c'est bien joli tout ça mais on fait comment pour éviter le pire ? 

Je me contenterai de la phrase suivante : le surentraînement peut être prévenu, grâce à une planification de l’entraînement individualisée et à la mise en place d’un programme de suivi de l’entraînement précis.

En gros, on prévoit ce que l'on fait et l'on fait un feed back de ce que l'on a fait (pour réajuster le cas échéant!).

Chez les débutants (aucune personne dans cette catégorie ne lit mon blog, ah ah ah), une charge d'entraînement faible peut provoquer de grandes améliorations alors que chez les athlètes entraînés (de haut niveau et assimilés...), une charge d’entraînement très importante est nécessaire pour provoquer de faibles améliorations de performance. 

Ça veut dire quoi ce paragraphe ? tout simplement que les gars qui ont déjà qlq heures de vol auront beaucoup de mal à progresser sans s'en mettre dans le cornet. Mais, il y a un mais, la frontière entre ce que l'on s'envoie pour progresser ou se détruire est étroite. Rappel à cette fameuse courbe en U inversé...

 Des recherches (toute fraiches) sur les athlètes olympiques démontrent que la mise en place d'un programme de prévention du surentraînement est assez simple et doit se focaliser sur :
  • Le contrôle et l’individualisation de la charge d’entraînement
  • Le contrôle des niveaux de fatigue, de stress et de récupération
  • Une récupération et un nombre d’heures de sommeil suffisantes
  • Une nutrition et une hydratation suffisantes 
Si des top warriors du sport réussissent à éviter le surentraînement malgré une fenêtre de performance aussi étroite qu'extraordinaire (sens littérale), alors le péquin moyen que je représente doit pouvoir y parvenir (et vous aussi mes frères, amen).

J'arrête ici mon exposé pour mieux le reprendre (bientôt) sur un sujet passionnant : l'évaluation de la charge d'entraînement.

Allez un petit graphe pour vous mettre l'eau à la bouche. 

Vous voyez rien, comprenez rien... je rigole!

 La suite de suite... enfin presque. Intitulé du prochain article : Nom de code RPE (les règles pénitentiaires européennes, mdr, ça ne s'invente pas!)

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