samedi 8 février 2014

7- Le principe de variabilité des situations proposées

Le nombre d'heures d'entraînement pour atteindre le haut niveau est absolument titanesque. Qui pourrait en douter ? Dès lors, comment arriver au HN ou plus humblement au max de ses "capacités-possibilités" sans entrer dans une routine destructrice de motivation et de stagnation ?

La réponse est simple mais la mise en application est plus...complexe.

La réponse est simple : proposons à l'athlète (proposons-nous!...) une multitude d'exercices et de séances différentes. 

3 raisons à cela :

1- un effet bénéfique sur la motivation. Qu'y-a-t-il  de plus chiant que ces séances sur piste répétées tous les ans à la même date, ces 6x... 8x.... 12x.... à la même allure, même récup... Perso ça me fait mal à la tête. Et les progrès ne sont pas forcement au rdv (voir ci-dessous).

2- un rôle positif sur les acquisitions notamment techniques et sur l'amélioration des fonctions physiologiques. Se donner tout un répertoire de mouvements, se solliciter de manière variée. Voilà les clés du progrès!

L'organisme étant d'une fainéantise crasse, la répétition de séances homologues entrainera a terme une réponse a minima (technique et physiologique). En schématisant, gros effort mais petite surcharge.

3- un puissant moyen de régénération. On a de la chance, 3 sports pour le prix d'un. Encore faut-il en profiter.

Une mise en application plus complexe : Le principal frein, selon moi, c'est la folie du triathlète pour mesurer, re-mesurer, quantifier, re-quantifier ses entraînements. Nous sommes tous de grands malades du chrono, GPS, cardio et autres capteurs... sur notre parcours "type", notre bosse, nos temps de passage. Difficile dans ces conditions de voir "fleurir" de nouveaux modes d'entraînements. Le principal écueil : c'est nous!

Autant il est nécessaire d'évaluer ses progrès (prochain post) par la répétition de tests identiques autant les moyens d'y parvenir sont innombrables. Tous les chemins mènent à Rome!

Les techniques d'entraînement ont évolué avec la recherche. Les judokas font du vélo, les nageurs vont courir... L'entrainement croisé, ça existe et c'est pas pour les chiens. 

Vous me direz, on fait déjà tout ça. C'est vrai et c'est pas vrai puisque l'on s'entraîne principalement comme un athlète dans sa discipline, on nage comme les nageurs, on pédale comme les cyclistes et on court comme les coureurs (on essaie...) en insistant sur le physio tout en "oubliant" les aspects "secondaires" et néanmoins importants de chaque sport : technique, muscu, étirements... 

Changez tout, même de femme ah ah ah

Bien entendu, je généralise, nous sommes, vous êtes, adeptes du changement et nos entraîneurs se tiennent à la page mais... 

Pour conclure et connaissant un peu la psychologie du triathlète (plus c'est dur plus c'est bon ou plus c'est con plus c'est bon!), ce principe de variabilité est très certainement le moins pris en compte...

Un bon Crossfit pour se changer les idées

Changez rien, changez tout!








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