vendredi 8 avril 2016

Stage 1 - Cape Epic Mars 2016

Training Peaks :
Hard core
Perclus de crampes
Très très dur
Pas de watt, pas d'endurance
Va falloir gérer la crise

Commentaires à chaud postés sur mon logiciel d'entrainement...

Les chiffres :
Distance : 109 km
Durée : 6h46
Dénivelé : 2300m
Difficulté : 4,5/5
BPM moyen : 154
BPM max : 174

244e de l'étape


C'est parti pour Cape Epic. Ça fait un an que l'on rêve de ce moment, alors goooooo. Sur cette étape je me mets la misère mais ça n'avance toujours pas. L'étape est magique, extrêmement variée, dure, très longue avec des singles, des virages relevées et une température trop élevée pour faire le débile dans la colline. D'ailleurs je suis en surchauffe. 

Malgré un départ prudent, au bout de 40-50 km j'accuse le coup. Je commence à regarder le compteur pour savoir combien il me reste. Pas bon du tout! Faut s'accrocher, c'est juste la première et il faut que ça passe. Mais ça n'arrête pas de monter, monter et les descentes sont super courtes...

Mais je reconnais, c'est Fontainebleau
La fin fut aussi super longue pour un gars "border line" comme moi. Arthur ouvre la route et je tente de prendre sa roue. Je dois vraiment être très lent parce qu'il a beaucoup de mal à réguler son allure sur le mienne... Même derrière, j'explose ! Et les chacals d'organisateurs ont oublié des kms (106 sur le road-book).

Au cours des 7 étapes, nous retrouverons des tronçons balisés "Land Rover" (en vert sur le graph). Ces tronçons sont censés indiquer des parties techniques. Tellement techniques qu'Arthur et moi auront du mal à trouver le début et/ou la fin des dites zones techniques... Cape Epic est une épreuve de rouleurs, indéniablement.

Ça va toi ?

On s'est bien amusé (surtout les autres, moi c'est plus mitigé ah ah ah) mais je suis en miettes avec pleins de crampes prêtes à se réveiller au moindre mouvement. Ai-je assez bu dans le désert ? Passons sur l'aspect postérieur de ma chose.

Surtout ne pas bouger !

One more in the bag (c'est la 1ère ouarf) et déjà "out of ordrer". Résultat ultra médiocre. C'est encore une fois super frustrant pour Arthur qui pète le feu. C'est passé, mais pour combien de temps ? Je me bats la nuit contre un virus, je transpire, je dors mal et je lutte le jour sur mon vtt. Double peine. La loose.


Home sweet home

Le Bulls et le Scott sont nettoyés tous les jours. C'est cool

J'attends avec impatience l'heure, la fameuse heure du rdv chez le masseur. Je me traine jusqu'à la table et en avant pour une séance avec un super kiné (en école, 4e année à Stellenbosch lui aussi). De 17h à 17h45, on se fait déboiter mais c'est pour la bonne cause !

Un suppo et au lit.

A défaut de suppo, le médecin me donnera 3 Strepsil pour la gorge. Mentalement, ça me fait du bien ouarf ouarf. 


          





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